L'AMIGAZETTE

Périodique d’Information des Membres ( Inférieurs ) de L’Amicourse

N°2 Mars 2001

EDITO

Courons à l'Unisson !

Je me suis souvent interrogé pour  savoir exactement où commençait et où finissait une saison de course à pieds ?

Même si la question, aussi intéressante soit elle, ne m’a jamais franchement mis mentalement au niveau de méditation d’un moine Tibétain, après avoir bien observé et écouté les mœurs de la famille Amicourse, je suis arrivé à la conclusion qu’en fonction des disponibilités de chacun, il existe autant de saisons que de coureurs.

Aussi dans un soucis de cohérence, vous me permettrez de caler la saison du club sur l’année calendaire plutôt  que sur une soixantaine de saisons individuelles

 

1er Janvier 2001-Top départ !… En ce début d’année les entraînement du mardi restent les plus fréquentés, alors qu’à quelques unités près, les rendez-vous des mercredi, jeudi et dimanche font un peu moins « recette ». Il n’empêche que malgré les conditions hivernales peu motivantes, vous êtes quand même entre vingt et trente inconditionnels à vous métamorphoser en bipèdes emmitouflés au moins une fois par semaine pour affronter les intempéries et accessoirement les douces séances de fractionnés.

 

 

 

Parmi ces inconditionnels il se trouve des dames qui composent en majorité le groupe du mercredi soir. Elles sont pour la plupart adhérentes de la première heure, réfutent toute idée de compétition sans que cela altère leur motivation. Quelque soit les conditions météo, l’âge et le caractère du capitaine, elles se retrouvent toujours avec le même le plaisir, le même sourire pour parcourir la même distance au même rythme et bien que par modestie elles refusent de le reconnaître, leurs progrès sont évidents.

 

Poussées au nomadisme par notre vaine quête du lieu d’entraînement idéal, elles se sont retrouvées éloignées du reste de la troupe pendant de nombreux mois. En optant récemment à l’unanimité pour le rendez vous de Ville la Grand, elles viennent d’emboîter la dernière pièce du puzzle de « l’unité de lieu » chère à notre ami Jean Louis. Si par cette décision l’unité de lieu s’est enfin concrétisée, reste à parfaire l’unité de groupe qui pourrait redonner à celui « du mercredi » son volume et son ambiance du début.  Pour ce faire, il se peut que la basket ait été lancée dans le camp de « ceux du mardi », mais elle semble  surtout avoir atterri dans le camp des absents.

 

Géair

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